Voici la suite de mon article intitulé : « Comment surmonter le piège des émotions destructrices? »

J’y détaille une série de 9 actions simples à pratiquer au quotidien pour changer votre votre façon de penser, et donc, votre façon de vivre !

Prêt pour le changement ? Prêt pour aller mieux? Partez !

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Action 6. Ne plus s’accrocher à « ce qui devrait être »

Lorsque nous sommes révoltés par ce que nous vivons, lorsque la colère est notre principale façon de réagir aux circonstances de la vie, bien souvent, nous pensons ainsi : « Cela n’est pas possible, cela n’a pas de sens ! ».

Penser de cette manière, c’est partir de l’idée que ce qui n’a pas de sens pour nous, n’a pas de sens du tout… Nous nous accrochons alors au monde tel qu’il devrait être selon nous, ce qui nous éloigne du monde réel, tel qu’il est vraiment, et ne nous permet pas de vivre mieux, mais nous enferme au contraire dans la colère et l’agressivité.

Nous nous révoltons parce que nous avons la sensation que nous ne contrôlons pas les événements, que nous sommes dépassés par les circonstances. Nous voulons tout maîtriser, et nous oublions que nous sommes sur cette Terre non pour tout diriger, mais bien pour vivre, et pour profiter de chaque instant qui s’écoule.

Le vrai pouvoir, la vraie force, c’est d’être capable de laisser sa colère, sa révolte de côté pour se laisser vivre et véritablement pouvoir profiter de son existence.

Lorsque nous sommes pris dans le piège de ces pensées négatives, notre énergie s’éparpille. Nous restons prisonnier de notre monde idéal, celui qui « devrait être ». Le tourbillon du stress, de la révolte, de la colère, tourne de plus en plus vite, dans un mouvement qui nous coupe, qui nous isole du monde tel qu’il est réellement. Plus notre idéal nous semble lointain, plus la colère monte.

Au lieu d’agir, nous nous concentrons sur nos émotions négatives, ce qui nous empêche de trouver une solution à ce qui nous pose problème. Nous cherchons les changements dans « ce qui devrait être », ce monde idéal qui répond à toutes les attentes de notre ego. Au lieu de nous satisfaire de ce que nous avons, nous nous insurgeons contre le monde entier, parce qu’il ne répond pas à nos attentes. Aveuglés par le puissant flux des émotions négatives, nous consacrons notre énergie à pointer du doigt tous ceux qui ne se comportent pas selon les règles que nous avons érigées en normes.

Le ressenti appelant le ressenti, nous nous sentons chaque jour de plus en plus mal.

En faisant le choix conscient ou inconscient de nous laisser emporter par le flot des pensées négatives, nous chaussons des lunettes noires, qui nous empêchent de voir le monde tel qu’il est. Nous n’admettons ni nos propres limites, ni celles des autres, sur lesquels nous rejetons nos propres responsabilités.

Pour rester en dehors de ce piège, nous devons apprendre à faire face aux déceptions de la vie et à nos propres limites.

L’une des des clés pour une vie tranquille, c’est d’apprendre à discipliner nos déceptions   en nous acceptant tels que nous sommes.

Action 7: Bifurquer avant de s’embarquer dans la spirale de la souffrance

En vérifiant systématiquement la justesse de nos pensées, nous pouvons éviter d’entrer dans la spirale de ces sentiments négatifs.

Nous pouvons apprendre un nouveau réflexe : celui qui consiste à comparer le ressenti généré par nos pensées avec la réalité telle qu’elle est. Cela peut nous devenir une nouvelle habitude, tout comme ce qui jusque-là nous menait à la souffrance.

Voici quelques exemples de ces observations erronées qui nous embarquent dans le piège des ressentis  négatifs :

« On ne m’apprécie pas comme il faut ».

« Il devrait se rendre compte de tout ce que je fais pour lui »

« Il / elle ne tient pas vraiment à moi puisqu’il / elle agit ainsi. »

Quels que soient les mots choisis, c’est toujours le même chemin qui mène au piège : on se raconte qu’on n’est pas reconnu à sa juste valeur.

Quand on commence à penser qu’il faut s’offusquer de ceci ou de cela, on finit par le faire automatiquement. On part du principe que la personne concernée ne fait pas ce que l’on attend d’elle alors qu’on pense qu’elle en aurait eu la possibilité.

Mais il existe des moyens de se sortir ce mauvais réflexe : Chaque fois que l’on n’obtient pas ce que l’on veut, on peut prendre l’habitude de se poser aussitôt cette simple question : « Qu’est-ce qui ne va pas dans ma façon de penser pour qu’elle me pousse systématiquement à attendre un traitement autre que celui que je reçois ? »

En rectifiant systématiquement nos pensées dès leur apparition, nous pouvons sortir du piège que nous tendent les émotions négatives.

Et là, les yeux ouverts, en dehors du piège, nous pouvons commencer à observer notre propre situation de façon juste, en entamant avec nous-même un dialogue aussi objectif que possible.

Nul n’est omniscient. Nul ne peut connaître l’intention réelle des personnes qui nous entourent.

Si penser que les autres nous déçoivent nous plonge dans un tourbillon de pensées négatives, pourquoi ne pas choisir de partir tout simplement du postulat que chacun, en ce monde, fait de son mieux dans la mesure du possible ? Pourquoi ne pas faire le choix de le croire si cela peut nous faire du bien ?

Action 8 : Porter sur la vie un regard neuf

Si nous décidons de nous laisser vivre, nous pouvons opérer un changement véritable dans notre existence. Commencer par voir les choses telles qu’elles sont, sans jugement et sans parti pris, est un point de départ pour rester à l’extérieur du piège des sentiments négatifs.

« Quel mode de pensée me permettrait de fonctionner plus efficacement ? » est la bonne question à se poser.

L’autocritique négative et la remise en cause excessive conduisent à la paralysie. Au contraire, on fonctionne mieux lorsqu’on pense qu’on ne s’en tire pas si mal. Cela peut sembler contradictoire, mais les choses vont mieux lorsqu’on arrête de lutter contre elles. On s’accepte tel que l’on est. C’est à partir de là qu’on est en mesure de tout améliorer. Lorsque l’on considère tous nos actes comme autant de réussites, on choisit de croire qu’un changement est possible.

Action 9 : Conditionner ses neurones

9 actions concrètes pour vaincre les émotions négatives

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Les neurosciences l’ont prouvé: lorsque nous émettons une pensée négative, nos cellules réagissent d’une certaine manière. Et plus nous pensons d’une façon destructrice, plus notre corps s’habitude à ce conditionnement chimique particulier. Peu à peu, physiquement, nous nous conditionnons à penser toujours de la même façon.

Mais de la même manière que nous pouvons nous conditionner à penser négativement, nous pouvons tout aussi bien créer en nous de nouveaux circuits neuronaux connectés au plaisir, au calme et à la sérénité.

Il suffit pour cela que nous commencions dès aujourd’hui et durablement, à chasser ces pensées destructrices pour les remplacer par des ressentis qui nous mettent en harmonie avec nous-même, et avec tous ceux qui nous entourent.

Conclusion 

Les sentiments destructeurs entraînent la formation d’un cercle vicieux. Et dès lors que l’individu s’y trouve enfermé, tout contribue à renforcer son emprisonnement. Plus on est agressif, plus on le devient. En instaurant un nouveau système de pensées basé sur la neutralité, la bienveillance, et la compréhension, on met en place une habitude positive pour remplacer nos manies émotionnelles négatives.

Ce qui compte pour vivre bien, c’est avant tout notre équilibre. Face aux événements, nous n’avons pas besoin d’invoquer la méchanceté des autres pour expliquer ce qui se passe. Lorsque nous comptons sur nous même pour résoudre les problèmes, et que nous ne tombons pas dans le piège des observations erronées et des jugements qui conduisent automatiquement aux sentiments négatifs, ont trouve le moyen de rester en dehors de ce piège. Nous commençons alors à nous exprimer différemment, que ce soit avec nous-même ou avec les autres. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés ne nous semblent plus aussi insurmontables. Parce que nous changeons, tout change, y compris notre environnement.