Beaucoup de personnes touchées par la maladie de Lyme recherchent des alternatives naturelles pour remédier à cette maladie très difficile à vivre. Cette infection est très difficile à supporter pour les personnes les plus atteintes, le plus difficile étant le plus souvent de poser le diagnostic de cette maladie.
On dit 1001 choses sur la maladie de Lyme. Pour certains, c’est la maladie du siècle. Pour d’autres, elle est surdiagnostiquée. D’aucuns affirment que les antibiotiques n’ont aucun effet sur elle, d’autres ne jurent que par eux.
Ce qui est sûr, c’est que l’on diagnostique de plus en plus la maladie de Lyme et que ses symptômes sont très pénibles à vivre pour les personnes qui en sont atteintes. Aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Autriche, en Allemagne, et dans l’Est de la France, cette maladie est très présente.
Les tiques sortent de leur hibernation au printemps et au début de l’été. C’est donc à cette période de l’année qu’il faut être particulièrement vigilant aux éventuelles piqures de tiques sur vous et sur vos enfants. Des traitements préventifs existent, et si vous avez été piqué, plus le traitement est pris rapidement après le début de l’infection, plus il est efficace.
Il existe certains traitements naturels qui sont relativement méconnus et qui, sans pour autant remplacer le traitement antibiotique, peuvent grandement aider à améliorer la vie des personnes atteintes de borréliose.
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Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?
La maladie de Lyme, ou borréliose, est une infection due à une bactérie, un spirochète, qui porte le nom de Borrelia burgdorferi. Cette bactérie est transmise à l’homme par la piqure d’un acarien, une espèce de tique que l’on appelle exodes ricinus. Cette tique est essentiellement présente en forêts. On dit que cette maladie peut se transmettre également par les piqures de puces et d’araignées.
La maladie de Lyme est une maladie endémique, c’est-à-dire qu’elle touche l’ensemble du corps ! La maladie peut évoluer sur plusieurs années, et elle peut affecter différentes parties de l’organisme et prendre des formes très diverses et changeantes.
Les personnes touchées peuvent ressentir des maux aussi divers que :
- Une intense fatigue
- Des syndromes grippaux
- Des migraines
- Des vertiges
- Des pertes de mémoire et de concentration
- Des douleurs articulaires
- Des gonflements des membres
- Des tremblements des membres
- Des paralysies faciales
- Des troubles cardiaques, etc.
Cette zoonose (infection transmissible de l’animal à l’homme) peut toucher plusieurs organes et systèmes, comme la peau mais aussi les articulations et le système nerveux. Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques. Il sera d’autant plus efficace qu’il sera administré rapidement.
L’évolution de la maladie de Lyme
Non traitée, elle évolue sur plusieurs années ou décennies en trois stades de plus en plus graves.
Au 1er stade de la maladie :
Une auréole rouge peut apparaître autour de la piqure de tique. On l’appelle l’érythème migrant. Cependant, cet érythème n’apparaît que dans 50% des cas environ.
Si aucune tâche rouge n’apparaît autour de votre piqure, cela ne signifie pas que vous n’êtes pas infecté ! En revanche, si dans les 10 jours suivant cette piqure vous développez des symptômes grippaux (avec ou sans fièvre), cela est un signe qu’il y a bien infection !
Que faire dans ce cas? Allez consulter votre médecin ! Il vous prescrira préventivement un traitement antibiotique afin d’empêcher les bactéries responsables de la maladie de Lyme de pénétrer profondément dans les organes et les tissus de votre corps.
Une prise de sang vous sera ensuite prescrite, mais plus tard, car les anticorps ne se développent dans l’organisme que 4 à 6 semaines après la piqure de tique. Toute analyse faite trop tôt sera donc négative…
Au 2nd stade de la maladie :
L’érythème migrant s’agrandit. La maladie de Lyme s’est propagée dans l’organisme, atteignant le système lymphatique, les muscles, les tissus nerveux et le cerveau. Apparaissent alors des symptômes plus sérieux : une fatigue intense, faisant suite ou non à des efforts importants, une faiblesse générale, des douleurs articulaires, des raideurs, des paralysies au niveau du visage ou des membres, des troubles des yeux, du rythme cardiaque, ou encore des éruptions cutanées.
A ce stade, votre médecin aura reçu les résultats de la sérologie. Il est important de savoir que dans 40% des cas, les résultats sont négatifs alors même que la personne est infectée (et qu’elle en a les symptômes). Cela est dû aux méthodes de tests effectués (test ELISA et Western Blot) qui ne permettent pas de déterminer à 100% la présence de la maladie, ne serait-ce que parce que la bactérie incriminée n’est pas la même entre les Etats-Unis où ces tests ont été mis au point et l’Europe. Les faux négatifs sont nombreux. Si une sérologie positive est donc le signe sûr qu’il y a infection, on doit, même suite à l’établissement d’une sérologie négative, rester attentif aux symptômes développés.
Au 3e stade de la maladie :
Ce dernier stade peut s’étaler sur plusieurs années… Peuvent alors survenir des tâches cutanées rouges voire noires, des troubles nerveux, des inflammations articulaires, des troubles importants de la vue ainsi que de la concentration, des dysfonctions mentales, des dépressions, etc.
La personne infectée perd toute force physique, se fatigant pour un rien. Elle a l’impression d’avoir 90 ans.
Des traitements antibiotiques peuvent permettre de traiter l’infection même à ce niveau, il faut le savoir ! Mais ces traitements sont encore relativement méconnus en France, où l’on n’a pas le même recul qu’aux Etats-Unis où cette maladie est apparue à la fin des années 1970. Il y a pourtant des récits de personnes qui ont réussi à retrouver une vie pratiquement normale même après 10 à 15 ans de développement de la maladie de Lyme dans leur organisme (je vous transmets le lien, c’est très intéressant et c’est par ici).
Prévenir la maladie de Lyme
Les tiques sortent de leur hibernation lorsque les températures se réchauffent légèrement. Elles sont de sortie dès le printemps et au début de l’été. D’une manière générale, elles n’aiment ni les températures trop froides, ni les températures trop chaudes. Les tiques se placent le plus souvent dans les buissons et sur les plantes à environ 1 mètre de hauteur. ll faut donc être vigilant lors de sorties en forêt, ou dans des endroits ombragés et humides. La meilleure des préventions consiste à porter des vêtements longs et couvrants, ainsi que des casquettes. Mais les tiques sont malignes, et elles réussissent souvent à passer entre les mailles des vêtements.
Il faut donc systématiquement au retour d’une promenade vérifier qu’aucune tique n’est présente sur votre corps ou sur celui de vos enfants.
Les tiques prennent parfois jusqu’à plusieurs heures avant de décider quel endroit elles vont piquer. Et même si vous avez été piqué, pas de panique ! Les bactéries responsables de la maladie de Lyme sont présentes dans l’estomac de la tique et celle-ci ne les régurgite qu’au bout de plusieurs heures passées à sucer le sang de sa victime.
Pour éviter de se faire mordre par les tiques, avant de partir pour une promenade dans la nature, on peut se frictionner les membres avec de l’huile à l’arnica ou de l’huile végétale que l’on aura agrémentée de quelques gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé, de girofle, de géranium ou encore d’huile essentielle de cèdre.
Si l’on habite dans une région infestée de tiques ou si l’on s’y rend en vacances (comme par exemple le long du Rhin, ou au bord du lac de Constance en Suisse), il est bon d’acheter une boîte de pinces spéciales en pharmacie permettant de retirer les tiques correctement : le liquide infecté par la bactérie responsable de la maladie de Lyme se trouvant dans les organes digestifs de la tique, il ne faut surtout pas écraser l’estomac ou les intestins de celle-ci lorsqu’on la retire du corps ! La façon la plus efficace consiste donc à utiliser ces pinces en tournant autour de la tique dans le sens inverse à celui d’une montre. Une méthode alternative existe si on n’a pas de pince avec soi : cela consiste à enduire la tique d’huile d’olive plusieurs fois par jour. La « bête » est alors asphyxiée et elle tombe d’elle-même au bout de 24 heures environ.
Guérir naturellement la maladie de Lyme : les alternatives naturelles
La maladie de Lyme est souvent un sujet très controversé. Il y a les partisans du traitement antibiotique, ceux du traitement naturel et holistique…
Il faut savoir que la maladie de Lyme est une infection relativement récente, puisqu’elle est apparue pour la première fois au début de l’année 1975 dans la ville de Old Lyme, aux Etats-Unis. Les raisons de don apparition restent encore inexpliquées.
Pourquoi dans certains pays, les tiques ne sont-elles pas porteuses d’une telle infection ? Pourquoi la maladie de Lyme se répend-t-elle dans certains zones géographiques d’une façon telle que l’on peut parler d’épidémie ? Les zones d’ombre sont nombreuses et on peut espérer que d’ici à quelques années, les recherches scientifiques pourront nous éclairer à ce sujet.
Dans tous les cas cependant, il est nécessaire de consulter son médecin à la suite d’une piqure de tique et de suivre à la lettre le traitement antibiotique qui vous sera prescrit.
Il faut savoir que les spirochètes responsables de la maladie de Lyme sont des bactéries très malignes… Elles sont capables de déjouer les différentes stratégies du système immunitaire : Elles changent de forme, grâce à une protéine de surface variable, elles peuvent échapper au système immunitaire de leur hôte. Elles sont capables de se « cacher » dans des endroits difficilement accessibles même aux antibiotiques, comme les cartilages, les yeux, les ligaments, les articulations, le système nerveux central, etc.
Antibiotiques et traitement naturel
Si le traitement antibiotique reste dans certains cas sans effet sur les symptômes de la maladie, il reste nécessaire, même si, en complément, des traitements naturels pourront soulager efficacement certains symptômes, voire les faire disparaître totalement.
Au cours de ces trente dernières années, des recherches ont été menées par des médecins et des particuliers atteints de borréliose. Certaines de ces personnes ont réussi à se guérir de la maladie grâce à des traitements naturels employés après que les traitements antibiotiques se soient montrés inefficaces dans leur cas.
Je ne donnerai pas ici de lien vers des plateformes permettant d’acheter des mélanges d’huiles essentielles aux promesses miraculeuses. J’ai lu des témoignages de personnes que de tels remèdes avaient soulagé, mais je ne peux pas vous conseiller quelque chose que je n’ai pas testé.
Cependant, je pense qu’il est bon pour le moral des malades de savoir que l’on peut garder espoir, et que, peut-être, si les traitements antibiotiques ne sont pas efficaces dans leur cas parce que la maladie s’est déjà développée trop profondément, certains remèdes naturels peuvent les soulager.
On conseille également aux personnes atteintes de borréliose de procéder à des bains de vapeur (sauna) une à deux fois par mois. Bien entendu, il est déconseillé aux personnes présentant des faiblesses cardiaques ou circulatoires de procéder à de tels traitements par la chaleur (ou hyperthermie). Dans tous les cas, il est conseillé d’évoquer le sujet avec votre médecin, qui sera le mieux à même de vous conseiller et de vous orienter.
Il existe également des alternatives composés de mélanges d’huiles essentielles, qui sont décrits ici avec détail.
Guérir naturellement la maladie de Lyme, est-ce possible ?
La cardère, plante guérisseuse de la maladie de Lyme ?
Mes lectures m’ont permis de noter également la présence d’une alternative naturelle intéressante : Il s’agit de la tisane (ou la teinture) de cardère que l’on prend trois fois par jour. Il semble que des témoignages montrent que certaines personnes sont parvenues à guérir de la maladie de Lyme naturellement par ce moyen.
La cardère est une plante qui pousse sur les décombres, le long des chemins, des voies ferrées, sur les sols argileux, sur les talus. Cette plante est connue dans la médecine chinoise où ses racines sont utilisées pour améliorer l’immunité, inverser le processus de l’ostéoporose, ou encore bloquer le développement de certaines bactéries.
Une autre alternative : la falliopa japonica ou polygonale indigène
En Chine, la racine de cette plante est utilisée comme antiviral, antimycosique, anti-inflammatoire et analgésique notamment. Elle a été introduite en Europe au début du XXe siècle. Ses racines aideraient à réparer les dommages dus aux spirochètes et permettraient de détoxifier l’organisme humain sans effets secondaires. Le traitement consiste à prendre 4 fois par jour une tisane faite à partir de la poudre de racine de la falliopa japonica.
Prendre soin de son organisme pour guérir la borréliose
Penser à guérir la maladie de Lyme naturellement n’est pas suffisant : Bien entendu, avant de penser à un traitement, il faut prendre soin de son organisme et de la façon dont on l’alimente. Une alimentation naturelle à base essentiellement de fruits et de légumes frais, locaux, de saison et biologique est indispensable. Il faut éliminer tout ce qui peut nuire au système immunitaire (à commencer par notre grand ennemi, le sucre !) et renforcer son organisme en prenant régulièrement du pollen, de l’eau argileuse, ou encore de l’huile de nigelle. En ajoutant à son alimentation de l’huile végétale (comme assaisonnement des salades, des potages, etc.) comme de l’huile d’olive, de l’huile de bourrache ou de l’huile de chanvre, on apporte à son organisme des Omega-3 indispensables pour calmer les inflammations et renforcer le système immunitaire.
Ce qui affaiblit le plus notre corps, c’est le stress ! Apprendre à vivre dans le calme, même quand on est porteur d’une maladie aussi handicapante que la borréliose, est indispensable.
Une activité physique régulière, ainsi que des exercices de respiration appropriés permettent de stimuler efficacement les circuits lymphatiques qui sont à la base de notre activité immunitaire. Des promenades faites régulièrement dans la nature, en profitant de la chaleur bienfaisante des rayons du Soleil, aident également à bien oxygéner le corps et jouent bénéfiquement sur le moral.
Rester calme face aux tiques et ne pas céder à la panique
Oui, les tiques existent, et oui, dans certaines régions, jusqu’à 40% d’entre elles sont infectées par la bactérie responsable de la borréliose. Mais cela ne doit pas nous empêcher de vivre ! Ce qui compte, c’est d’être informé de l’existence d’une telle maladie. Bon nombre de personnes se croient porteuses d’autres infections alors qu’en fait, elles souffrent de la maladie de Lyme ! Lorsqu’on est informé, on peut mieux prévenir les choses, et chercher dans la bonne direction un remède approprié.
Encore une fois, les traitements antibiotiques peuvent permettre d’enrayer la progression de la maladie rapidement. Il ne s’agit pas de renoncer à un tel traitement, mais bien de savoir qu’il existe des alternatives naturelles qui ont montré leur efficacité. Il semble que guérir la maladie de Lyme naturellement reste possible. Lorsque les traitements antibiotiques se montrent inefficaces dans certains cas ou lorsque la maladie est présente à un stade trop avancé, des traitements à base d’huiles essentielles ou de tisanes peuvent soulager. Pourquoi ne pas les essayer? Les médecins aujourd’hui sont ouverts pour la plupart à la question des plantes et ils pourront vous guider afin de trouver les produits naturels qui pourront peut-être soulager tel symptôme ou apaiser telle douleur.
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