Guérir du syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur, vous connaissez? Est-ce que vous n’avez jamais eu l’impression de ne pas mériter ce qui vous arrivait? Est-ce que cela vous est déjà arrivé de refuser un projet ou une proposition d’embauche parce que vous aviez juste peur de ne pas être à la hauteur? Est-ce que vous avez déjà eu l’impression de tout ficher en l’air parce que vous aviez juste peur… d’échouer? Si vous avez répondu oui à une seule de ces questions, c’est que vous souffrez du syndrome bien connu de l’imposteur. C’est quelque chose qui touche énormément de personnes, et que je vous invite à quitter définitivement. Ce syndrome est un des principaux obstacles à la réussite de beaucoup de monde. Aujourd’hui, je vous donne mes stratégies, mes conseils et mes astuces concrets pour vous aider à en sortir.

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Je m’auto-sabote… Pourquoi?

L’auto-sabotage, ça vous parle? La plupart du temps, la plupart des gens vivent dans le stress, l’angoisse et la peur de l’autre, sans savoir que leur pire ennemi, c’est bien… eux-même. Nous nous empêchons de réussir. Pourquoi? Les causes sont multiples. On dit souvent que l’auto-sabotage vient de l’enfance, de l’éducation, et des croyances qu’on nous inculque, dès tout-petit, afin de nous couper les ailes et de nous empêcher d’utiliser à plein cet enthousiasme, cette énergie, cette passion qui nous animent à la base.

Pour ma part, je n’invoque que rarement le passé pour expliquer les échecs d’une personne. Pourquoi? Parce que je crois fondamentalement à la notion de responsabilité. Pour moi, faire appel au passé, quel qu’il soit, pour justifier le présent, c’est déjà, quelque part, se donner une excuse. Une excuse, qui, mise bout-à-bout avec une foule d’autres excuses, nous empêchera d’avancer et de changer. Si vous voulez vraiment transformer votre Vie en profondeur, je vous invite à découvrir cet autre article que j’ai écrit sur le sujet. 

Mais alors, si ni le passé, ni l’éducation ne sont suffisants pour expliquer pourquoi une personne ne semble pas pouvoir réussir, qu’est-ce qui l’empêche réellement de transformer sa vie? Qu’est-ce qui fait qu’on souffre du syndrome de l’imposteur? La réponse est simple:

Peur d’échouer / Peur de réussir

La vérité, c’est qu’à la base, nous avons tous une sainte horreur du changement. Pourquoi? Parce que nous sommes neuro-psychiquement programmés pour être des êtres d’habitudes. Les cellules qui fonctionnent ensemble se connectent ensemble, cela a été prouvé par la neuro-science. Tout changement, même infime, bouscule nos habitudes et nous force à prendre des risques, ce que nous détestons. Alors, pour la plupart d’entre nous, plutôt que de prendre le risque du moindre changement, plutôt que de prendre le risque de réussir ou d’échouer quelque part, nous préférons nous auto-saboter. Nous disons alors que « de toutes façons, nous ne valons rien », que « de toutes façons, cela ne marchera jamais », nous baissons les bras, nous laissons le doute, puis le découragement nous gagner. Et alors, nous abandonnons. Et alors, nous confirmons notre croyance de départ, et nous la renforçons. Nous renforçons alors cette petite voix qui nous dit : « Tu vois, je te l’avais bien dit, que tu n’en étais pas capable… »

Un très bon outil, pour vous aider à dépasser la peur de l’échec

Pour dépasser la peur de l’échec, il faut considérer l’échec non plus comme une défaite, mais comme un résultat. Répétez-vous cette phrase consciencieusement, et quotidiennement, afin de bien l’ancrer en vous :

Il n’y a pas d’échec, il n’y a qu’un résultat.

Quoique je fasse, j’obtiendrai toujours un résultat. Ce n’était peut-être pas celui que j’escomptais, mais toujours est-il qu’il est là, en face de moi, et j’ai deux choix : soit le contempler en me lamentant (En mode: « Bouh, hou, hou, hou… Je le savais bien que j’étais tellement nuuuuuuuuuul… ») ou l’observer avec la curiosité des découvreurs ( en mode : « Tiens, tiens… Je n’attendais pas du tout un résultat pareil… Qu’est-ce que cela m’apprend sur moi, sur mes limites, sur mes compétences? En quoi ce résultat peut-il m’aider à aller encore plus de l’avant? »). (Pour aller plus loin sur le sujet du syndrome de l’imposteur, je vous invite à découvrir le court article suivant).

Face à la peur de la réussite

Je vous invite à vous demander ce que vous craigniez VRAIMENT, au fond de vous. Imaginez que vous avez réussi. Imaginez vraiment, le plus précisément possible, ce qui arriverait si vous réussissiez. Qu’est-ce qui vous fait RÉELLEMENT peur, à présent? La perspective de monter sur scène pour la remise des diplômes? La perspective de commencer ce nouveau travail et de montrer à tous que vous êtes… Incompétent? La perspective de parler en public? Celle d’être mis sur le devant de la scène? Celle de porter de nouvelles responsabilités, que vous ne vous sentez pas le courage d’assumer?

Comment dépasser ses peurs: la solution ultime

La solution, pour dépasser ces peurs et vivre enfin la Vie qui nous fait rêver, c’est de nous reconnecter à notre vrai soi. Pour cela, je vous invite à vous poser la question suivante : Qu’est-ce qui me motive? Qu’est-ce qui me fait rêver? Qu’est-ce qui me donne des ailes? Qu’est-ce que je serais prêt(e) à faire chaque matin avec un grand sourire?

Eh oui. La meilleure des solutions pour dépasser ses peurs et parvenir enfin à en finir avec l’autosabotage, c’est de se reconnecter avec son vrai soi. Et comment, me direz-vous, savoir que je m’adresse au « vrai moi », et pas à quelqu’un à la vision troublée par des croyances, des limites, et d’autres peurs? Il y a une solution toute simple et toute trouvée pour cela. Pour vous reconnecter avec votre vrai moi, il vous suffit de renouer avec cet enfant que vous avez été. Il vous suffit de vous reconnecter avec ces rêves que vous aviez, avant de tout enfouir au plus profond de vous-même.

Pour faire face à vos peurs, pour les reléguer au rang de petites idées « de rien du tout » « qui ne valent même pas la peine que l’on s’y attarde », il vous suffit d’oser enfin vivre la vie de vos rêves, d’oser enfin vivre votre passion à fond.

Pour en finir avec l’auto-sabotage : commencez par la fin

Lorsque je dis cette phrase, lors de mes séminaires ou de mes conférences, on me regarde souvent avec une grande curiosité. Cela ne parait pas logique du tout, de « commencer par la fin ». Cela semble contre-productif. Et pourtant, dans la Vie, on gagnerait tous énormément à développer une vision stratégique un peu plus haute. Pourquoi? Parce que cela nous permet justement de prendre cette hauteur, ce recul que le syndrome de l’imposteur ne nous permet pas. Parce que cela replace les choses dans leur contexte : si j’ai toujours rêvé d’une carrière dans le domaine médical, pourquoi refuserais-je ce poste que l’on m’offre sur un plateau? Parce que je ne m’en sens pas capable? Mais c’est absolument  ce dont j’ai toujours rêvé, alors chassons les doutes, et laissons place au rêve, afin qu’il se réalise un peu!

La véritable source du syndrome de l’imposteur, ce n’est ni le passé, ni l’éducation. La véritable cause de ce syndrome, et de l’autosabotage qui va avec, ce sont les pensées que l’on appelle souvent « négatives », et que, pour ma part, je nomme « les pensées cancéreuses ». À la base, les personnes souffrant du syndrome de l’imposteur ne sont pas moins douées, ni moins compétentes que les autres. C’est même bien souvent le contraire. Bien souvent, les personnes souffrant du syndrome de l’imposteur sont très compétentes, et elles travaillent même beaucoup plus que la plupart des gens. Mais ce qui les mine, ce ne sont pas leurs qualités, ni leurs défauts. Ce qui les lamine, c’est leur attitude par rapport à la vie.

Faire l’état des lieux et prendre conscience de soi pour sortir du syndrome de l’imposteur

Alors, pour sortir de cette façon de penser, je vous conseille de vous reconnecter à vous-même, à vos rêves. Je vous conseille de relever la tête, de lever les yeux au ciel, tout en conservant les pieds fermement ancrés dans la Terre.

Tout d’abord, prenez conscience de ces pensées qui « meublent » votre esprit toute la journée. Observez-les comme si vous observiez quelque chose d’extérieur à vous. Et prenez le temps de respirer, de prendre conscience de votre corps, de l’instant présent, de l’air frais sur votre peau, des sons qui vous parviennent aux oreilles.

Quand on est immergé dans le syndrome de l’imposteur, on n’arrive plus à vivre dans le présent. On est soit ancré dans le passé, soit on se projette trop dans le futur. Respirer, se relaxer, se détendre, prendre conscience de ce qui arrive réellement au lieu d’être projeté dans des choses floues, dans des peurs non justifiées et auto-inventées de toutes pièces, on ne peut pas s’en sortir.

Oser vivre la vie qui vous inspire

Un des défis les plus importants que les personnes qui souffrent du syndrome de l’imposteur ont à relever, c’est qu’ils ne croient pas fondamentalement qu’ils peuvent réussir. Pour la plupart des gens, un rêve est forcément quelque chose d’inaccessible. Pour eux, réussir sa carrière de rêve, réaliser ses aspirations les plus profondes, cela revient à dire « aller marcher sur la Lune ».

Alors, si vous voulez sortir de l’auto-sabotage, la première des choses à faire, c’est de croire à vos rêves. Mais d’y croire vraiment. Faites l’état des lieux de votre situation : où en êtes-vous aujourd’hui? Comment vous sentez-vous, Qu’est-ce que vous aimeriez améliorer dans votre vie?

Et si dans 10 ans vous deviez vous retourner en arrière et évaluer le chemin parcouru? De quoi voudriez-vous être fier? Que voudriez-vous pouvoir célébrer?

Je vous invite à présent à prendre un cahier (que vous conserverez soigneusement) et à noter dessus ce que vous voudriez vraiment faire. Ce que vous voulez devenir.

Répondez à cette simple question : qui seriez-vous si vous deveniez la meilleure version de vous-même?

Puis, notez toutes ces pensées qui vous viennent à l’esprit pour vous empêcher d’avancer. Une fois qu’elles sont couchées sur le papier, je vous invite à respirer 😉

Puis, en face de chacune de ces pensées, notez ce que vous pourriez répondre à ces pensées pour les contrer.

À présent, lancez-vous : chaque jour, faites une action (même minuscule) pour vous rapprocher de votre objectif. Et dès que des pensées limitantes vous envahissent, contrez-les. Cela fait des années que vous ne vous lancez pas par peur du changement, par peur de l’échec. Vous ne vous êtes jamais donné l’occasion de tenter quelque chose de nouveau.

Pourquoi ne pas tenter autre chose? Pourquoi ne pas choisir de réussir? Pourquoi ne pas vous lancer? Voici le plan d’action que je vous propose d’appliquer dès maintenant pour sortir de l’auto-sabotage, du syndrome de l’imposteur, et pour enfin vous donner la chance de réussir :

  1. Dressez l’état des lieux de votre situation
  2. Revenez à vos fondamentaux (rêves, besoins, limites, croyances)
  3. Renouez avec vos Rêves
  4. Affinez votre Vision de l’Avenir
  5. Établissez une stratégie
  6. Définissez vos objectifs
  7. Dressez votre plan d’action
  8. Appliquez, un jour à la fois, petit pas par petit pas, votre plan d’action
  9. Prenez régulièrement du recul pour réajuster votre trajectoire

Ce que je vous conseille, c’est de prendre contact avec un coach pour vous aider à mettre en place ce plan d’action. Je mets en place régulièrement des séminaires pour aider les personnes à prendre les rênes de leur vie en mains. Pour sortir du syndrome de l’imposteur, il n’y a rien de mieux que de prendre du recul sur votre situation pour se ré-inventer, pour ré-inventer sa vie et mettre enfin en place la Vie dont vous avez toujours rêvé. C’est pour cela que j’organise toujours mes séminaires dans des lieux insolites, en pleine Nature : rien de mieux pour redéfinir sa Vie différemment et mettre en place enfin quelque chose de différent. Je vous invite à me contacter si vous êtes intéressé par un de mes séminaires. N’hésitez pas aussi à partager avec moi votre expérience face au syndrome de l’imposteur dans les commentaires. Et cliquez pour me rejoindre sur Facebook : j’y délivre régulièrement des conférences en ligne (absolument gratuites), je me ferai une joie d’y répondre à toutes vos questions.